Le Canada prolonge l'interdiction d'achat immobilier par les étrangers jusqu'en 2027
05 fév. 2024Le gouvernement canadien a annoncé dimanche 4 Février une décision capitale qui prolonge l'interdiction d'achat immobilier par les étrangers jusqu'en 2027. Cette mesure intervient dans un contexte de pression sur le marché immobilier et de préoccupation croissante quant à l'accessibilité des logements pour les citoyens canadiens.
Une première limite imposant une taxe complémentaire sur les achats étrangers avait été mise en place en 2016 dans certaines régions canadiennes telles que Vancouver et Toronto. À partir de Janvier 2023, une nouvelle loi interdisant l’achat immobilier aux étrangers a été appliquée dans tout le Canada pour une période de 2 ans. Son objectif étant de freiner la spéculation immobilière et d'atténuer les pressions sur les prix. Son extension jusqu'en 2027 reflète la volonté du gouvernement canadien de maintenir cette stratégie.
Cette prolongation de l'interdiction soulève plusieurs enjeux économiques et sociaux. En premier lieu, elle souligne des défis persistants du marché immobilier canadien : une demande toujours soutenue, une offre de biens limitée et des prix souvent inabordables pour de nombreux ménages. En interdisant l'achat immobilier aux étrangers, le gouvernement espère réduire la pression sur les prix et rendre les logements plus accessibles pour les citoyens canadiens et les résidents permanents.
Cette décision de prolongation d’interdiction d’achat n'est pas sans susciter des débats et controverses. Certains soulignent que cette mesure pourrait compromettre l'attractivité du Canada pour les investisseurs internationaux et avoir des répercussions sur l'activité économique et la création d'emplois.
D'autres estiment que cette mesure ne s'attaque au réel problème de pénurie de logements abordables et que son effet sera modéré, étant donné que les investisseurs étrangers ne représentent qu'une fraction des transactions immobilières.
L'impact réel de cette décision sur l’accessibilité du logement au Canada reste un vaste sujet de débats à suivre de près dans les prochains mois !